le sucre magique

 

 

C’est le fin du fin du sucre, avec sa texture idéale pour réaliser des décorations sans cuisson. On peut le saupoudrer tel quel, ou faire dupastillage en le mélangeant à de l’eau et à de la gélatine. Et pour ajouter une touche de raffinement à votre gâteau, rien de tel qu’unglaçage royal fait de sucre glace, de blanc d’œuf et de jus de citron. A l’aide d’une poche à douille, on peut réaliser des arabesques très détaillées, dignes des plus beaux gâteaux de mariés !

 

 

 

Poussez dans ses limites le sucre tiré ! Mais faites attention à maîtriser la cuisson au degré près pour pouvoir le travailler et en faire des véritables petites œuvres d’art. Ainsi, avec une cuisson rapide atteignant 158°C, on obtient du sucre tiré, très élastique. Façonné à la main ou moulé, le sucre tiré permet de créer des compositions très réalistes lorsqu’il est coloré. Avec leur aspect brillant, les fleurs en sucre tiré sont la coqueluche des pâtissiers… et des gourmands !

 

 

 

Sculpteur, le pâtissier est aussi souffleur ! En effet, le sucre tiré peut être soufflé comme du verre. Pour qu’il reste malléable, on le maintient à une température de 80°C et on le souffle à l’aide d’une pipette ou d’une pompe à sucre. Le pâtissier peut alors modeler des fruits ou des figurines plus complexes, comme des animaux ou des personnages. Des décors légers,  à croquer sans hésiter !

 

 

 

Même s’il est bullé, ce sucre là ne risque pas de s’envoler ! Il est obtenu à partir de sucre cuit à 150°C. Comment ? En le coulant entre deux plaques de silicone culinaire. Ensuite on compresse le tout avec un rouleau à pâtisserie et le sucre cuit s’étale en emprisonnant des bulles d’air. Ce qui forme une très fine tuile de sucre, pleine de petits trous ronds ! Très esthétique, le sucre bullé est beaucoup utilisé par les restaurateurs pour agrémenter leurs desserts.

 

 

 

Vous le connaissez forcément… car dans les fêtes foraines, on l’enroule autour d’un bâton pour en faire de la barbe à papa ! Quand le sucre cuit commence à refroidir, il forme une myriade de fils. Il suffit alors de se saisir d’une fourchette et de secouer la masse de fils pour lui donner la forme désirée, le plus souvent en petits rouleaux.

 

 

 

Le sucre rocher porte très bien son nom. En effet, il a l’aspect de laroche volcanique ! Pour obtenir un tel sucre il faut ajouter du glaçage royal à du sucre cuit et mélanger rapidement pour faire monter la préparation. Ensuite, on la laisse reposer pendant au moins 12h pour qu’elle durcisse. Le sucre rocher pourra alors être scié, limé ou encore sculpté à volonté, pour imiter des pierres ou être le socle d’une composition plus élaborée.

 

 

 

Sucre trop cuit égal caramel qui bruni… Mais pas de panique car dès qu’il refroidi, le caramel se fige. De plus, sa couleur blond doré en faitl’or des pâtissiers… Le caramel a donc de multiples applications. Par exemple, on peut facilement réaliser des dômes, en le coulant en filet sur une demi-sphère. Plus original, trempez rapidement une noisette dans une casserole de caramel, une longue traîne se forme et durci. Spectaculaire !

 

Le Sucre : les sucres de pro

 

 

 

Il existe des perles d’ambre, de buis, de rosée… mais aussi de sucre. Les gourmands les voient souvent car le sucre perlé est utilisé pour décorer un grand nombre de pâtisseries. Ainsi, chouquettes, brioches, tropéziennes ou galettes des rois sont des recettes qui n’auraient pas la même saveur sans ces petits rochers de sucre.

 

Mais le sucre perlé ne sert pas uniquement à décorer ! Existant en plusieurs calibres de taille, il possède des propriétés particulièrement intéressantes. Notamment dans la recette belge de la gaufre de Liège. En fondant, le sucre perlé donne un goût de caramel et un croustillant unique à cette gaufre mythique.

 

Recette gaufre de Liège

 

 

 

Ou plutôt sucre inverti ! Invertir signifie renverser symétriquement. Alors à quoi peut-il ressembler ? Une des propriétés premières du sucre est d’être cristallisé. Le sucre inverti quant à lui est mou, lisse et il absorbe l’humidité. Obtenu par hydrolyse du saccharose, c’est un mélange de glucose et de fructose commercialisé sous le nom de Trimoline.

 

Sous forme liquide ou pâteuse, ce sucre particulier permet de confectionner des gâteaux plus moelleux, au temps de cuisson plus court. Il est aussi très utile dans la production de glace et de sorbet, en tant que stabilisateur naturel pour obtenir une texture et un maintien parfait malgré la congélation !

 

 

 

Le sucre pétillant est une invention qui a plus de 50 ans. C’est en 1956 que William A. Mitchell, un chimiste américain élabore ce sucre en incorporant du gaz carbonique à l’intérieur des cristaux de sucre. Il voulait ainsi réaliser facilement des sodas. Mais ce fut un échec et c’est seulement en 1976 que l’on redécouvre le sucre pétillant comme friandise…

 

Aujourd’hui, il est beaucoup utilisé en cuisine créative. Son effet, qui se sent et s’entend en bouche, permet d’agrémenter de façon originale des recettes sucrées comme salées. Le chocolat et le foie gras se marient particulièrement bien avec ce sucre, qui peut aussi être saupoudré sur vos desserts, pâtisseries, glaces ou fruits. Etonnement garanti pour vos amis !